Le promoteur immobilier Twin promotion poursuit à Sainte-Cécile la reconversion de l’ancien camping de la cristallerie d’Arc. Derrière les résidences de tourisme, un ensemble destiné au logement secondaire se construit.

En octobre a commencé la construction d’Opale résidence, un ensemble de 68 appartements destinés à de la résidence secondaire. « Le chantier est dans les délais malgré les aléas liés aux livraisons de matériaux », se félicite Lionel Vandecasteele, directeur du développement chez Twin promotion, le promoteur du projet. La livraison est prévue dans un an si tout se passe bien. Il reste dix lots à vendre, dont les prix s’échelonnent de 252 000 à 336 000 €.

Là encore, Twin promotion constate un changement dans la typologie des acheteurs, qui ne sont plus forcément Belges. « Depuis les confinements, c’est passé à des acheteurs du bassin nord-parisien. Beaucoup de Lillois, de Valenciennois, des gens de Cambrai, de Reims, indique Lionel Vandecasteele. Des gens aussi qui demandent des appartements plus grands, du fait du télétravail, de la possibilité de rallier facilement la métropole lilloise et Paris en train. » En effet, sur le site de Twin promotion, les biens avec les plus grandes surfaces sont quasi tous vendus.

À Sainte-Cécile, la résidence de tourisme Trésors d’Opale a trouvé son public et continue de s’agrandir

Il y a un an, la résidence de tourisme Trésors d’Opale, à Sainte-Cécile, accueillait ses premiers vacanciers. L’heure de dresser un premier bilan de la fréquentation et d’évoquer les constructions à venir.

« Fleuron du groupe. » D’après Lionel Vandecasteele, directeur du développement chez Twin promotion, le promoteur du projet, la résidence Trésors d’Opale accueille depuis un an maintenant des vacanciers. Ces derniers louent sur place des meublés haut de gamme avec services hôteliers à des propriétaires privés, essentiellement des Belges. Pour ce faire, ils passent par une plateforme de réservation appelée Evancy. C’est aussi cette société qui gère la résidence sur place, employant une quinzaine de personnes (femmes de chambre, techniciens, responsable, etc.), essentiellement des habitants du secteur.

D’après Evancy, quinze mille clients ont été reçus depuis l’ouverture. Le taux d’occupation des 73 appartements l’an dernier était de 80 à 85 % avec des pics le week-end et « beaucoup de réservations de dernière minute, quand les gens voient la météo de fin de semaine », précise Pauline Brunelot, responsable communication pour Evancy et Twin promotion. Les meublés sont généralement loués de février à octobre. Evancy s’est aperçu qu’en début et en fin de saison, ils intéressent « beaucoup de groupes de randonneurs qui vont vers les deux caps ou la baie de Somme ». Autre atout pour la résidence : la présence de la véloroute maritime toute proche.

Si 30 % des vacanciers sont Belges, Flamands, Allemands ou Anglais, le reste sont des clients français. « Nous avons beaucoup axé la communication en local dès le premier déconfinement et on s’est rendu compte que nous avions beaucoup de clients dans le secteur. » Un secteur qui englobe schématiquement le nord de Paris.

De nouvelles embauches en perspective

Les propriétaires perçoivent, eux, 40 % du prix de la location. Selon Lionel Vandecasteele, directeur du développement chez Twin Promotion, « il faut deux à trois ans pour prendre son marché ». Il leur faudra donc attendre un peu pour commencer à rentabiliser leur investissement. D’après les tarifs renseignés sur la plateforme de réservation, un appartement estampillé « luxe » avec trois chambres se loue 1 708 € la semaine du 25 au 31 juillet. Pour un studio avec canapé-lit, comptez 866 € pour la même période.

Ce bâtiment de 73 appartements était la première phase du projet. La deuxième tranche vient d’être mise en commercialisation pour une livraison attendue en 2025 : les prix s’échelonnent de 190 000 à 450 000 €. Construite dans le prolongement de l’aile existante le long de la rue Bonte-Wyffels, elle comprendra une cinquantaine d’appartements, du studio au trois chambres. Ce pavillon central sera « un élément essentiel » du domaine avec salon, salle de petit-déjeuner et grande terrasse face à la piscine, un coin enfants pour l’hiver. « Là aussi, on constate un rééquilibrage du profil des acheteurs », note Lionel Vandecasteele. Des Belges, toujours, mais aussi des investisseurs du nord de Paris et de l’est de la Côte d’Opale rebutés par l’affolement des prix de l’immobilier au Touquet et attirés par une station de Sainte-Cécile « qui a complètement changé d’image ». Ici aussi, il faudra du personnel à l’année : six embauches supplémentaires sont prévues.

Source : La Voix du Nord
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